Management des compétences, de l’innovation, de l’information, de la motivation, de l’intelligence collective :
Il est indispensable à une époque qui ne laisse d’autre choix que de partager les ressources et les bénéfices. | |
management participatif respect sens coproduction créativité dialogue écologie de l'action auto-éthique pluridisciplinarité interaction valeurs solidarité intelligence collective ... | |
MANAGEMENT | La première condition pour un management éthique est l’humilité. Non pas une humilité de principe ou de surface, mais une humilité vraie, qui consiste à se montrer toujours prêt à se poser des questions. Rien de ce que nous faisons, de ce que nous mettons en place, n’aura les conséquences exactes de ce que nous en attendions. Notre devoir est d’assumer, mais aussi de corriger, d’ajuster, tout en sachant que le cycle est infini. Si nous ne nous montrons pas à l’écoute du terrain, nous perdrons tôt ou tard tout contact avec la réalité. Nous prendrons de mauvaises décisions et en subirons de fâcheuses conséquences, souvent prévisibles quand on y regarde de près. Plus tôt nous sommes conscients de la réalité qui nous entoure, plus adaptées seront nos actions, et plus nous pourrons infléchir le système dans un sens vertueux. Souvent nous nous sentons impuissants dans une certaine situation. Il y a des moyens de reprendre la main, de recouvrer une confiance en soi. Des freins extérieurs peuvent bloquer toute bonne volonté. Il s’agit des comportements déviants, fussent-ils d’ordre psychique (pervers narcissiques, manipulateurs…) ou d’ordre moral (volonté de nuire, de détruire…). Dans certaines situations, fuir pour échapper à la néfaste emprise est la seule solution. Le management éthique n’est donc pas possible dans tous les cas. Il faut avoir le pouvoir, des moyens de décision et d’action, une vision saine de soi, des autres et de l’environnement. Voilà pourquoi dirigeants et managers sont les premiers concernés par la formation au management éthique. Ce sont, eux, en effet, qui donneront le ton, l’exemple, qui serviront de boussole à l’ensemble du système. La mondialisation, les nouvelles technologies, la crise. Trois bonnes raisons de revoir son mode de management. L’organisation hiérarchique est à croiser avec de nouveaux modes de collaboration. |